Lettre à l’ado que j’étais
Aug 07, 2025Lettre à l’ado que j’étais
Salut toi,
Oui, c’est bien moi… enfin, c’est toi… mais quelques années plus vieux. Ça a l’air bizarre, je sais. Mais prends deux minutes, assieds-toi, ça vaut la peine. J’ai des choses à te dire. Des choses qui pourraient t’alléger le cœur.
D’abord, respire. Non, mais vraiment. Respire. La vie, ce n’est pas aussi compliquée que tu le crois. T’as l’impression de te battre contre le monde entier? D’être toujours un pas à côté des autres? D’être de trop? Je te comprends. Mais je te promets une chose : ça va passer. Tout le monde autour de toi se cherche, même ceux qui ont l’air sûrs d’eux. Ils le cachent mieux, c’est tout.
Parlant d’école… Tu te sens rejeté, pas à ta place, tu crois que tu n’es pas “à la hauteur”. Mais autour de toi, il y avait tellement d’occasions de t’épanouir : des clubs, des sorties, du théâtre, des activités parascolaires. Plein de choses qui t’auraient nourri. Mais tu ne les voyais pas, ou tu pensais que ce n’était pas pour toi. C’est faux. T’avais ta place, même si tu n’y croyais pas.
Je ne veux pas te parler de regrets — la vie, c’est pas fait pour ça. Mais si je pouvais te donner un conseil, ce serait celui-là : ose. Laisse tomber ce qui te fait croire que tu n’es pas assez. Implique-toi. Va chercher ce qui te fait du bien.
Je sais aussi que ce n’était pas facile à la maison.
T’étais enfant unique. Personne à qui te confier. Et autour de toi, les adultes étaient souvent fâchés. L’un contre l’autre. Et quand ce n’était pas des cris, c’étaient des silences lourds, interminables, qui duraient des jours, parfois même des semaines. Ça t’a bouleversé, ça t’a forgé une carapace. Et tu as traîné ça avec toi, sans trop savoir comment t’en défaire.
Pourtant, avant même Compostelle, il y a eu dans ta vie des petits éclats de lumière.
Des activités, des événements, des gens, qu’on pourrait appeler des guides… ou des anges. Ils sont passés dans ta vie et, l’espace d’un moment, ils t’ont fait goûter à autre chose. Ils t’ont fait voir la vie sous un angle différent. Ça te faisait du bien. Tu aimais ça.
Mais malheureusement, tu retombais vite dans tes vieilles habitudes. Peut-être qu’à l’époque, tu n’étais pas encore prêt à écouter les messages que la vie t’envoyait. Peut-être que tu n’étais pas encore assez à l’écoute de toi-même. Ces éclats de lumière n’étaient que des étincelles. Elles s’éteignaient vite. Mais elles semaient quelque chose, sans que tu le saches.
Puis, il y a eu le grand événement.
Un grand déclic.
Un grand dégagement.
Un grand ensoleillement.
Ça s’est passé le jour où tu t’es offert le cadeau immense d’aller marcher sur un chemin qu’on appelle Compostelle.
Tu ne savais pas quand tu posais tes premiers pas que tu étais déjà sur le chemin. En fait, tu ne sauras jamais vraiment quand tu l’as terminé. Parce que ce chemin ne finit jamais vraiment. Ce que tu vas découvrir, c’est à quel point il va te transformer. Profondément. Lentement, mais pour toujours.
Petit à petit, comme si tu avais planté une graine là-bas, quelque chose va commencer à éclore en toi. Ton être, ta personne, ton âme va s’ouvrir. Ce cheminement, cette marche, va s’imprégner dans ton corps, dans ta tête, dans ton cœur. Et ça va te permettre de voir plus clair. Pas d’un coup. Mais chaque jour, un peu plus.
Ce ne sera jamais parfait. Rien ne l’est. Mais ce passage sur le Chemin, cette graine que tu vas semer là-bas, va profondément te transformer. Tu vas te faire beaucoup de bien. Et, en même temps, tu vas pouvoir offrir une version de toi tellement plus douce, plus vraie, plus lumineuse à tous ceux qui vont croiser ta route.
Alors ne t’en fais pas. Même si ce n’est pas évident à la maison. Même si ce n’est pas évident à l’école. Tu vas cheminer. Ça prendra du temps, oui. Mais tu vas y arriver. Et un jour, tu vas sourire en repensant à ce moment où tu croyais que la vie était trop lourde pour toi.
Ta première peine d’amour? Tu vas t’en remettre.
Les plus belles années de ta vie? Ce n’est pas une question d’âge. C’est une question d’attitude. Elles peuvent commencer… quand toi tu décides qu’elles commencent.
Alors commence maintenant.
Avec tendresse, bienveillance, et un clin d’œil complice,
Ton toi du futur, qui a enfin appris à “chiller” et à marcher la tête haute.
L'appel de la liberté
Voici une invitation pour l’appel de la liberté. Un appel gratuit de 30 minutes avec moi pour discuter de ton rêve de marcher au Québec ou Compostelle? Tu auras le lien pour prendre rendez-vous avec moi après quelques questions préparatoires. https://www.quebeccompostelle.com/Appel
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